Que ce soit en surfant sur le web ou en écoutant des émissions de télé-réalité, on entend souvent parler des wine moms. Il s'agit de ces « mères indignes » qui ne pourraient survivre à leur routine sans leur verre de vino à la fin de la journée… ou même en plein milieu de l’après-midi!
Signe des temps qui changent
Les habitudes de plusieurs mères se modifient. Certaines d’entre elles délaissent le verre de cabernet pour la marijuana. On les appelle les weed moms.
Qu’on le veuille ou non, plusieurs mères de famille souffrent de problèmes liés au stress, à l'anxiété ou à des douleurs chroniques. Pas très surprenant, donc, que tant de femmes tentent de s’automédicamenter d’une manière ou d’une autre. Certaines mères consomment de faibles doses de THC afin de ressentir l'effet d'un médicament anxiolytique.
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Depuis la légalisation de la marijuana dans certains États américains, la tendance à s'afficher comme une mère qui consomme du pot se popularise, mais en fait sourciller plus d'un.
Dans un article publié sur High Times, Jessica Delfino parle des changements d’attitudes et du stigma envers les consommatrices de marijuana qui sont aussi mères de famille. Celles qui utilisent le pot pour des raisons médicales se sentent souvent obligées de se justifier face aux autres et de donner des explications sur leur condition médicale. Le jugement de leurs pairs est parfois brutal et le phénomène demeure tabou malgré sa popularité grandissante.
Plusieurs ateliers, articles et même des groupes Facebook font leur apparition au sujet des parents potteux ces temps-ci.
Quand on pense au « pot » on pense souvent au cliché du hippy qui sent le patchouli. Suite à la légalisation de la marijuana, la faune « potteuse » s'affiche plus qu'avant et une variété de produits sont désormais accessibles aux adultes.
L'arrivée de la technologie
La soccer mom n'a pas besoin de se rouler un gros pétard au parc devant tout le monde. Une simple goutte de liquide infusé de THC sous la langue fera l’affaire et sera beaucoup plus subtile.
Les parents qui se droguent risquent donc de faire jaser dans les prochaines années, ce qui ne veut pas dire que le phénomène n'existait pas auparavant.
À quelques mois de la légalisation de la marijuana au Canada, parions qu'on entendra de plus en plus parler des mères potteuses de ce côté-ci de la frontière également!